Documents  ENSEIGNEMENT SUPERIEUR | enregistrements trouvés : 643

Malgré l'avis défavorable de l'Assemblée des présidents d'universités et des directeurs et conseillers du ministère de l'Education nationale, le Ministre vient d'annoncer la création d'un "centre universitaire fédératif" du nord-est de Midi-Pyrénées. Cet établissement regroupera les structures existant à Albi, Castres, Rodez et Figeac et il sera rattaché aux universités toulousaines. En revanche, l'université technologique de Tarbes ne verra pas le jour mais le pôle sera renforcé en partenariat avec d'autres universités.

L'Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse a été choisie par le ministre de la recherche pour son projet scientifique sur la recherche sur le prion, en partenariat avec l'INRA. L'animalerie et le laboratoire de recherche sur les encéphalopathies spongiformes des ruminants transmissibles à l'espèce humaine seront confiés à l'école vétérinaire de Toulouse. L'Etat engagera dès cette année des crédits de 10,6 MF en autorisations de programmes de recherche et de 5,6 MF de paiements pour financer les installations. Toulouse renforce ainsi sa position de 2ème pôle national dans le domaine de la recherche sur les agro-biosciences et s'affirme dans le domaine des maladies infectieuses.

Rencontre des doctorants du Centre d'Etude Spatial des Rayonnements avec les industriels de la région toulousaine pour développer les possibilités de recrutement. Les industriels prennent conscience que les docteurs d'université sont de mieux en mieux préparés à travailler en entreprise. Les demandes des PME PMI : la haute qualification dans le domaine des techniques spatiales et la recherche des qualités acquises par les doctorants, en termes d'autonomie, de maturité et de rapidité d'intégration.

Pour établir un classement des écoles de commerce, Le Figaro entreprises et BVA ont interrogé des recruteurs. Malgré un classement de haut de tableau identique depuis des années, l'ensemble du classement est plus ouvert qu'il n'y paraît. Parmi les principaux critères d'évaluation : la sélection par le concours d'entrée, les anciens élèves et leur carrière, la qualité des enseignements venant en troisième position, suivie par la qualité des enseignants. Au Top 50 des écoles les plus connues, ESC Toulouse se situe en 11e position.

Les sociétés de l'Hexagone, animées par une volonté toujours plus grande de s'ouvrir à l'international, recrutent un nombre croissant de stagiaires étrangers. Des partenariats se sont créés entre les entreprises et les organismes internationaux dont le but est de mettre en relation des offres de stage et les demandes émanant de l'étranger. Si la demande des entreprises est forte en faveur des étudiants stagiaires étrangers, l'inverse est également vrai et les étudiants français sont de plus en plus nombreux à postuler auprès de firmes étrangères.

Le président de l'OFCE, a remis à Jack Lang un rapport intitulé " L'enseignement supérieur de l'économie en questions". Il signale que, en voulant trop théoriser, l'on a coupé les sciences économiques de leur raison d'être, l'activité économique. Le rapport recommande de renforcer dans les filières économiques, la culture générale, les langues vivantes et le travail personnel.

Sur son site d'Entiore, la CCIT organise une journée portes ouvertes pour les futurs bacheliers et ceux qui veulent s'informer sur la formation continue. L'IPC propose plusieurs filières de formation professsionnelle supérieure. Six instituts sont ouverts à des formations diplômates et qualifiantes. Des formations en alternance sont aussi proposées. Quatre préparations au brevet de technicien supérieur sont ouvertes.

Effectifs de l'enseignement supérieur, récapitulatif académique 2000-2001. Evolution des effectifs de 1985-1986 à 2000-2001. Universités, total de l'académie de Toulouse : Université de Toulouse I, Toulouse II, Toulouse III. Effectifs des Instituts Universitaires de Technologie : IUT A, IUT B, IUT C. Institut National Polytechnique, IUFM, Instituts Universitaires Professionnalisés, Ecoles d'Ingénieurs, Ecoles administratives et juridiques, écoles d'architecture, écoles artistiques, écoles de commerce et autres écoles. Classes préparatoires aux Grandes Ecoles, Sections de techniciens supérieurs.

Les architectes du cabinet Pro-Développement, spécialisé dans les études de ce type, ont dessiné un plan de ce que pourrait être à terme la nouvelle université du Mirail. Le président Pech et son équipe viennent de le présenter au comité de pilotage, et bientôt le présenteront aux autorités de l'Etat et des collectivités territoriales. La nouvelle faculté pourrait s'appeler "Université Jean-Jaurès de Toulouse-le Mirail".

L'embauche bénéficie du dynamisme de l'appareil commercial de Toulouse. Les personnels des caisses, des métiers de bouche et les vendeurs spécialisés sont particulièrement recherchés et les grandes surfaces font appel à l'ANPE Bellefontaine qui s'est spécialisée dans le commerce et la distribution. Pour la formation des cadres, l'Université Paul Sabatier a mis en place, en partenariat avec Casino, Carrefour, Atac et Champion une licence professionnelle commerce, mention management de rayon. Le groupe Auchan qui emploie 600 salariés dans l'agglomération a sa propre filière pour recruter et former ses cadres.

Première partie : impact socio-économique confortant la position de Toulouse-Labège. La technopole : les dessertes de Toulouse-Labège. Le trafic routier. Le marché de la location de logements pour une population étudiante.Deuxième partie : l'arrivée de l'ENSIACET à Labège Innopole après sa destruction par l'explosion d'AZF. Les entreprises situées à Labège et la possible synergie enseignement-recherche.

Au plan économique, les universités sont un réel enjeu : véritables vitrines locales, elles permettent d'attirer les entreprises en quête de main d'oeuvre et de redynamiser un quartier ou une ville en drainant une population jeune et consommatrice. Un nombre croissant de régions réclament désormais des compétences en matière d'enseignement supérieur. Certains élus aimeraient maîtriser la carte des formations pour pouvoir offrir aux entreprises locales un contingent de diplômés adaptés à leurs besoins. Mais les syndicats et présidents d'universités ne sont pas disposés à céder entièrement cette prérogative : ils craignent que cela ne change le contenu des formations et, à terme, la mission de l'université.

La délocalisation des antennes universitaires, sur le territoire de Midi-Pyrénées, a du mal à décoller. Entamé en 1991, ce mouvement se voulait "une manière d'irriguer l'espace régional en matière d'enseignement supérieur". Dix ans après ces antennes affichent des fréquentations variables. Hormis Albi et Tarbes, la plupart n'atteignent pas le seuil de 1 000 élèves. Jack Lang est venu signer , à Toulouse au printemps dernier, l'acte de naissance de la 5 ème Université, une entité juridique destinée à regrouper les antennes d'Albi, Rodez, Figeac et Castres. Cet acte volontaire constitue une réponse aux attentes des collectivités locales et du Conseil économique et social qui appelle à cette "décentralisation" depuis près de 20 ans. Les enseignants sont toutefois réticents pour "s'exiler". On note un effondrement des filières scientifiques, notamment à l'Université Paul Sabatier, qui compte 33 000 étudiants et, où après une baisse de 9 % en 2001, on attend une nouvelle chute de 8 % cette année.

Document de fond. Données chiffrées. Airbus et les collectivités locales ont une volonté commune : aider les acteurs locaux et régionaux de l'aéronautique pour que Midi-Pyrénées devienne le premier pôle aéronautique européen. Initié en 2001, le plan Ader, plan d'Aide au Développement des Entreprises Régionales mobilise 25 M d'euros sur 3 ans pour aider les sous-traitants aéronautiques à accompagner le programme A380. EADS Développement et Airbus-Développement renforcent leurs capacités d'intervention auprès des collectivités territoriales et ont pour objectif de s'impliquer dans le développement local et de contribuer au développement économique de bassins d'emploi. En Midi-Pyrénées 20 établissements emploient 14 000 salariés liés à l'aéronautique, et 553 entreprises régionales du secteur emploient 25 000 salariés. Les produits exportés issus de l'aéronautique représentent 13 milliards d'euros. La zone d'activités Aéroconstellation qui accueillera les chaînes d'assemblage de l'Airbus A380, s'étendra sur 270 ha, et sera entourée de deux zones d'aménagement concerté réservées à l'habitat , aux équipements collectifs et aux loisirs. Air France Industries va s'installer sur la zone Aéroconstellation pour se rapprocher de l'aéroport de Toulouse-Blagnac et a entrepris la construction d'un ensemble immobilier de 36 000m2. Les principales entreprises régionales impliquées dans le programme de l'A380 : Figeac Aéro, Castel et Fromaget, DMI Socoa, Blanc Aéro-Industries, Eole 381, Meca Réseau 31, Latécoère. Toulouse est leader sur le plan national pour ses formations universitaires propres aux métiers de l'aéronautique, avec 3 grandes écoles d'ingénieurs et 8 écoles doctorales appliquées à l'aéronautique auxquelles s'ajoutent d'autres écoles d'ingénieurs dispensant des formations liées à l'aéronautique.

Avec 35 % de ses habitants au niveau du bac contre 26 % pour la France entière, la population de l'aire urbaine de Toulouse est beaucoup plus diplômée que la moyenne nationale. Ce sont les jeunes générations qui sont les plus diplômées et 54 % des 30-40 ans ont un niveau au moins égal au bac. Conséquence directe de cette concentration de matière grise, la proportion d'emplois de haut niveau est en hausse constante et les effectifs de cadres ont augmenté de 33 % en 10 ans. L'agglomération a gagné 19 000 cadres dont 6 300 ingénieurs du privé. Le mouvement touche aussi le secteur public d'enseignement et de recherche. L'université toulousaine est la deuxième université de France après Paris et se place en matière de diplômes au niveau de la capitale, loin devant Lyon, Bordeaux, Aix-Marseille et Lille.

Les écoles de gestion et de commerce ont accentué avec succès leur ouverture internationale mais leur attractivité reste faible auprès des étudiants étrangers. Dans 78 % des écoles françaises, les élèves doivent partir à l'étranger dans le cadre de leurs études. Les grandes écoles encouragent les départs vers des destinations lointaines et des pays anglophones. Cette stratégie se poursuit au détriment des pays européens voisins.

Malgré le doublement en dix ans des promotions et des filières, l'offre de profils ingénieurs dans certains domaines ne peut plus satisfaire la demande. Les écoles et les entreprises cherchent à tisser des liens plus étroits. La Conférence des grandes écoles alerte la ministre de la Recherche sur la désaffection pour les sciences. Une crise qui a des répercussions très sensibles sur le rythme des recrutements d'ingénieurs et de chercheurs.

Prises en tenaille entre une concurrence féroce et des entreprises de plus en plus exigeantes, les écoles françaises cherchent leur salut dans les alliances. Leur objectif est de rivaliser avec les meilleurs établissements anglo-saxons. Malgré une conjoncture difficile, les partenariats se multiplient. Pour les établissements, c'est une nouvelle source de financement, et pour les industriels, un vivier de compétences. Exemple du partenariat entre les LABORATOIRES PIERRE FABRE et l'IAE, Institut d'administration des affaires de Toulouse qui a débuté en octobre 2002, avec pour objectif de mettre en place une chaire consacrée au management international afin de former des cadres généralistes et internationaux. Des projets tutorés permettent à des groupes d'étudiants de travailler sur des missions réelles confiées par un manager du groupe Pierre FABRE, sous contrôle d'un enseignant.

Hervé PENAN dirige l'Institut d'administration des entreprises de Toulouse depuis deux ans. Il a été élu président des 29 IAE français il y a six mois. Ces établissements universitaires sont tournés vers le monde des entreprises. Les formations des IAE sont conçues en partenariat avec les professions concernées. Deux chaires ont été créées à Toulouse avec AIRBUS et PIERRE FABRE et des conventions cadres lient l'Institut aux entreprises. Si plus de 300 professionnels interviennent chaque année auprès des étudiants, l'IAE toulousain compte 55 enseignants chercheurs pour 1 500 étudiants.

Dès octobre 2003, le Groupe ESC Toulouse accueillera des étudiants sportifs de haut niveau souhaitant mener de front carrières sportives et études supérieures, avec la mise en place du Mastère Spécialisé de Gestion des Institutions et des Activités Sportives. Pour l'ESCT, il s'agit avant tout d'un moyen de réunir les valeurs communes au sport et à la culture d'entreprise : sens de l'éthique, du travail en équipe, humilité, ambition et désir de performance. Les rythmes d'études seront individualisés en fonction des entraînements, des matchs et des compétitions des étudiants. Michel Fareng, PDG de l'agence de marketing sportif et de management de personnalités, Panathénées Sport Management, sera co-responsable du mastère. Ce mastère s'inscrit dans la longue tradition sportive de l'école, notamment du rugby. L'ESCT possède l'offre de mastères la plus importante en France avec 18 formations regroupant 350 étudiants.

Document de fond. Données chiffrées. Avec 4 % d'étudiants, Midi-Pyrénées se place au 1er rang des régions les plus estudiantines. 40 % de ces étudiants n'habitaient pas la région en 1990. Ce pouvoir d'attraction est dû à une offre de formation très diversifiée. En dehors de Toulouse qui prédomine nettement, d'autres pôles régionaux d'enseignement supérieur se sont développés. Les étudiants qui suivent leur formation supérieure en Midi-Pyrénées sont plus diplômés que ceux des autres régions. Plus de la moitié sont déjà nantis d'un diplôme d'enseignement supérieur. En 1999, 107 000 jeunes étudiaient en Midi-Pyrénées, dont 5 400 étudiants étrangers. L'aire urbaine de Toulouse regroupe 85,4% des étudiants de la région.